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Déjà un compte ? Connectez-vous iciL’appel de marge est une demande de dépôt de fonds supplémentaires. Elle est émise par le courtier lorsque la valeur d’un portefeuille acquis par endettement (avec levier) descend sous un seuil défini.
Sommaire
Un appel de marge survient lorsque la valeur d’un portefeuille tombe sous un seuil minimal requis par le courtier. C’est ce que l’on appelle la marge de maintien.
Cette marge de maintien, appelée aussi marge de maintenance, diffère d’un courtier à un autre.
Il existe de types de marge : l’une requise à l’initiation d’une position, l’autre requise au maintien de cette position.
L’appel de marge consiste donc en une demande de fonds supplémentaires. Ainsi, le courtier pourra maintenir les positions ouvertes à crédit, présentant ainsi un effet de levier.
En règle générale, l’appel de marge est la conséquence d’une baisse de la valeur du portefeuille. Il peut aussi être la conséquence d’une élévation du montant de marge de maintien requise par le courtier.
En effet, les seuils de marge minimale requise par les courtiers sont susceptibles d’être modifiés. Cela varie en fonction de la volatilité des marchés financiers.
Si l’appel de marge n’est pas respecté par le client, le courtier clôturera une part ou l’intégralité des positions marginales.
Concrètement, l’appel de marge est donc un dispositif permettant au courtier de se couvrir vis-à-vis des risques encourus par ses clients.
Afin de pouvoir investir des montants supérieurs à ses fonds propres, il est nécessaire d’ouvrir un compte offrant une « marge », c’est-à-dire la possibilité d’emprunter de l’argent afin d’acheter plus d’actifs que ne le permettrait autrement le montant de son capital.
La marge correspond donc au montant d’argent emprunté à son courtier pour l’achat d’un actif financier. Par exemple, pour un compte de 10 000 €, un compte à marge de 50 % vous permettra d’acheter pour 15 000 € d’actifs, la marge correspondant à 5 000 € de l’investissement total.
L’utilisation de la marge permet par conséquent de bénéficier d’un effet de levier. Dans notre exemple, l’effet de levier est de 1,5. Cependant tout effet de levier accroît autant les risques de gains que de pertes d’une opération. Et tout courtier prudent souhaitera naturellement se couvrir contre les pertes potentielles de ses clients afin qu’elles n’excèdent pas le montant total des fonds propres investis.
Ainsi, à mesure que la valeur d’un investissement ou d’une opération spéculative déclinera, le courtier exigera, par un appel de marge, que le client injecte des fonds supplémentaires afin de couvrir la marge requise de maintien de ses positions.
Le client dispose alors de plusieurs options. Il a la possibilité d’injecter de nouvelles liquidités. Il peut également transférer ses titre issus d’un autre portefeuille. Afin, il est aussi libre de liquider une partie de ses positions.
S’il n’entreprend aucune de ces trois actions, alors le courtier liquidera lui-même tout ou partie des positions de son client. On parle alors de liquidation forcée.
Supposons qu’un investisseur souhaite acheter pour 50 000 $ d’une action américaine dont le prix est de 100 $. Son capital propre ne s’élève qu’à 25 000 $. Il devra donc emprunter à son courtier un montant équivalent à 100 % de ses fonds.
Supposons de plus que la marge requise pour maintenir cette position soit de 25 % ; autrement formulé, l’investisseur doit disposer en fonds propre d’au moins un quart de sa position totale.
Sous ces conditions, l’effet de levier de cette position sera donc de 2 : la marge utilisée étant de 50 % et les fonds propres utilisés correspondant également à 50 % de la position, soit le double de la marge requise.
Imaginons maintenant que l’action en question décline de moitié, passant de 100 $ à 60 $. Le portefeuille étant pleinement investi, le montant de l’investissement perd de même 40 % de sa valeur, passant de 50 000 $ à 30 000 $. Dans ces conditions, les capitaux propres de l’investisseur ne sont plus que de 5 000 $ ; c’est-à-dire les 30 000 $ auxquels sont soustraits les 25 000 $ empruntés).
Quel est le pourcentage de fonds propres vis-à-vis de la valeur totale du portefeuille ? Nous calculons ce pourcentage avec la formule suivante :
(Valeur du portefeuille – fonds empruntés) / valeur du portefeuille = pourcentage
Dans notre cas : (30 000 – 25 000) / 30 000 = 0,1667.
Le pourcentage de fonds propres est donc de 16,67 % de la valeur du portefeuille. Ce pourcentage étant inférieur à la marge de maintien requise de 25 %, le courtier procédera à un appel de marge, en exigeant soit une liquidation partielle de la position, soit une injection de liquidités ou bien le transfert d’un actif financier de même valeur.
Quel montant exact le courtier demandera-t-il ? Nous pouvons le calculer par la formule suivante :
Montant requis pour respecter la marge de maintien =
(valeur de la position * marge de maintien) – fonds propres de l’investisseur
Dans notre cas : (30 000 * 25%) – 5 000 = 2 500.
Le courtier exigera donc un virement de 2 500 $ au minimum, ou de titres financiers suffisamment liquides d’un montant identique.
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