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Déjà un compte ? Connectez-vous iciLe minage est une activité très spécifique, qui nécessite d’appréhender la nature et le fonctionnement des cryptomonnaies.
Afin de valider les transactions sur la blockchain pour les enregistrer dans cette base de données commune, il existe de nombreuses méthodes, chaque cryptomonnaie disposant de la sienne.
La méthode la plus répandue et la plus ancienne est la « Preuve de travail ». C’est ce qu’utilise le Bitcoin.
La preuve de travail consiste à publier un problème mathématique complexe à résoudre. Le premier ordinateur capable de résoudre ce problème se verra attribuer la charge de valider le bloc de données actuel. Une fois résolu, un nouveau problème mathématique est publié et ainsi de suite.
Pour le Bitcoin, il faut en moyenne 10 minutes pour résoudre un problème. Si cette durée diminue, alors les problèmes à résoudre seront plus difficiles. Au contraire, si la durée augmente, la difficulté de résolution devra diminuer, de façon à garder une moyenne de 10 minutes entre chaque validation.
Ce travail de validation complexe mérite salaire. Ainsi, le « validateur » recevra les frais de transfert, ainsi que des nouveaux jetons de la cryptomonnaie validée en guise de rémunération.
C’est cette création de cryptomonnaies que l’on appelle « minage ». Pour l’effort de travail de calcul réalisé, on appelle « récompense » la rémunération en cryptomonnaies du « mineur » ou « validateur ».
Dans le cas du Bitcoin, la récompense du mineur diminue progressivement, au fin des années. Initialement fixée à 50 bitcoins, elle est actuellement à 6,25 bitcoins par bloc validé.
Il est prévu que cette récompense diminue progressivement jusqu’à atteindre zéro lorsque la quantité de Bitcoin en circulation aura atteint 21 millions d’unités.
À ce moment-là, seuls les frais de transaction récompenseront les « validateurs ».
Au jour d’aujourd’hui, tout n’a pas encore été miné, et il a été calculé que ce plafond de 21 millions d’unités pourrait-être atteint aux alentours de l’année 2140.
Initialement, le minage de cryptomonnaie était à la portée de tous les geeks en herbe. Il suffisait d’utiliser des cartes graphiques puissantes pour miner facilement des cryptomonnaies, leurs processeurs étant particulièrement performants pour résoudre les problèmes posés.
Exemple d’une ferme de minage de cryptomonnaies avec serveurs informatiques :
Depuis, la difficulté de minage a explosé, car de plus en plus d’acteurs sont venus tenter leur chance, à l’image des nombreux mineurs de la ruée vers l’or.
En définitive, seuls les premiers mineurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu en gardant précieusement leurs bitcoins minés, dont la valeur a depuis explosé.
Pour de très nombreux autres acteurs, des problèmes de rentabilité se sont rapidement posés : le coût de l’électricité pour faire tourner les cartes graphiques et les processeurs dépassant celui des récompenses de minage.
Aujourd’hui, il est impossible d’être rentable en France, munis de seulement quelques cartes graphiques. Pour que l’opération soit bénéficiaire pour les acteurs, il est nécessaire pour les mineurs de se regrouper pour investir dans les meilleurs calculateurs (cartes graphiques, Asics…) et former des fermes de minage dans des pays où l’électricité est peu chère (Chine, Russie…).
Pour ceux arrivant à dénicher de bons groupements de mineurs, les performances peuvent être exceptionnelles.
Mais attention, le risque n’est pas inexistant : derrière des performances exceptionnelles, peuvent émerger des difficultés importantes.
Et les risques, en matière de minage de monnaies dématérialisées, il en existe de nombreux : risque sur les cryptomonnaies (volatilité), risque sur le pays où se trouve la « mine » (stabilité de la région, crise géopolitique), sur la société d’investissement, sur les défaillances techniques…
Pour cet investissement, comme pour tous les autres d’ailleurs, l’investisseur doit garder à l’esprit qu’il ne doit investir que ce que l’on est prêt à perdre.
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