Découvrez la puissance de Stradoji Premium

Hello ! Nous avons remarqué que tu es inscris sans être abonné...
Tu loupes 95% de la puissance de notre plateforme. Dans ce webinar tu vas découvrir :

Condition d’accès à
Stradoji Premium
Sylvain t’expliquera comment accéder à notre nouvelle offre premium et quel plan prendre en fonction de ta situation
Comment l’offre Premium
va changer ta vie
L'investissement est une jungle impitoyable ou il est très facile de se perdre. Nous allons te donner la carte pour avancer dans ce monde
Comment rendre ta
nouvelle vie pérenne
Sylvain t’expliquera comment, après ton changement de vie, tu peux faire en sorte que ça dure dans le temps
Félicitations, tu es inscrit pour notre Atelier
de présentation de l’offre Stradoji Premium
Atelier présentation
Stradoji Premium
Par sylvain March - Fondateur de Stradoji
30 Avril à 12h00
90 min
Erreur lors de votre inscription à l'atelier.
Réservez une démonstration offerte
de la solution Stradoji
Un spécialiste vous préparera un plan d'investissement personnalisé offert ( Durée : 30-45 min )
Remplissez vos coordonnées pour être recontacté rapidement :
Informations 100% sécurisées
Atelier en ligne offert

Comment nos clients décuplent leur patrimoine grâce aux crypto-actifs

Sans risque excessif Sans connaissances techniques Sans y passer des heures
Sylvain March fondateur de Stradoji
Présenté par Sylvain March - Fondateur de
Sylvain March le fondateur de Stradoji

90 Minutes de contenu exclusif (pas de rediffusion)

Découvrez comment superformer les marchés traditionnels

LE plan d'investissement sur-mesure que vous pouvez adapter à vos besoins

Ce Dimanche à 11h00 !
Votre inscription est presque finalisée
Atelier en ligne offert

Découvrez comment générer des revenus passifs grâce aux crypto-actifs

Entrez simplement votre email et accédez à notre atelier exclusif du Dimanche 28 Avril à 11h00.
Vos informations sont 100% sécurisés
Ce Dimanche à 11h00 !
Accédez en illimité à tous les articles

En plus de votre inscription gratuite, recevez également :

Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.

(d’une valeur de 250€)

Enquête de la Commission : Fin de partie pour les ambitions de fusion de Peugeot ?

Fiat 500 avec des bagages sur le coffre de toit
Mis à jour le 06 Juin. 2023 à 20h50

Le groupe Peugeot-Citroën & Fiat-Chrysler pensaient avoir trouvé le bon timing : prendre le virage de la transformation comportementale et technologique de l’industrie automobile en annonçant leur fusion fin 2019.

C’était sans compter le choc économique et industriel majeur induit par la crise du coronavirus, ni les règles européennes de la concurrence. La commission européenne a en effet annoncé qu’elle lançait une enquête approfondie sur les termes et les potentielles conséquences de cette alliance.

Stradoji revient sur la décision de l’agence antitrust européenne et sur les éventuelles conséquences de la décision finale sur la compétitivité des constructeurs européens vis-à-vis de la concurrence asiatique.

Application des règles européennes de la concurrence

La Commission dispose depuis 1989 d’un droit de veto sur les grands projets de fusion des entreprises européennes.

En près de trente ans, plus de 6.000 fusions ont ainsi été approuvées.

Une trentaine seulement a été bloquée.

La commissaire Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne, qui a conservé la gestion des sujets de concurrence, a annoncé que conformément à ses prérogatives, Bruxelles se penchait sur la fusion PSA-Fiat-Chrysler.

La filière automobile fragilisé

Le contrôle de ce rapprochement industriel d’une durée de 4 mois ne préjuge en rien de l’issue finale de la décision de la Commission européenne : autorisation, ou interdiction.

La fusion entre le constructeur italo-américain (Fiat, Chrysler, Jeep, Maserati, Alfa Romeo, Dodge et Ram) et le Français PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall) doit donner naissance au 4ème constructeur mondial du secteur en volume, et 3ème en chiffre d’affaires, avec des ventes annuelles de 8,7 millions de véhicules et un chiffre d’affaires consolidé de près de 170 milliards d’euros.

Cette alliance vise principalement à mutualiser les plateformes et à amortir plus aisément les investissements dans le développement de la motorisation, et l’électrification, notamment dans une perspective de transition écologique.

L’exécutif européen a désormais jusqu’au 22 octobre 2020 pour rendre sa décision.

Mais le verdict peut-il aller à l’encontre de la compétitivité des deux constructeurs automobile, déjà mis à rude épreuve par la crise sanitaire (-16% de chiffre d’affaires au Q1) en s’opposant à ce rapprochement ?

PSA-FCA : Le nouvel Alstom-Siemens ?

La DG concurrence, qui avait fait dérailler l’an dernier le mariage entre Alstom et Siemens au motif qu’elle créerait une position « ultra-dominantes » dans le ferroviaire en Europe, s’inquiète d’un possible « impact négatif » de la fusion des deux grands groupes automobiles sur la concurrence au sein de 14 États de l’Espace Économique Européen (EEE – et notamment : Belgique, Croatie, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Tchéquie et Royaume-Uni).

Part de marché par pays de FCA - PSA au 1er semestre 2019
Infographie présentant la part de marché globale de PSA (en bleu) et de FCA (en orange) dans 8 pays européens, en Turquie et en Argentine

En effet, la fusion entre ces deux concurrents directs, pose un problème de concurrence sur le marché très lucratif des véhicules utilitaires – VUL.

En 2019, PSA, leader européen, pèse plus d’un quart de ce marché ; le groupe Fiat 9%.

L’ensemble cumulerait donc près de 34% de part de marché, alors que Renault représente près de 16,4%.

Sur le marché européen, les VUL ne représentent que 2 millions de ventes en 2019, pour 16 millions de voitures vendues.

Le groupe issu de la fusion serait loin du monopole : sa part de marché serait de 34 %. Une dominance toute relative sur un marché étroit, et faiblement protégé des nouveaux entrants.

Compétitivité européenne vs montée en puissance de la concurrence des géants étrangers

Alors que les véhicules utilitaires légers sont un segment de marché encore dominé par les constructeurs traditionnels, ces derniers savent qu’ils doivent s’engager à la fois dans une course aux volumes et aux investissements pour pouvoir passer le virage de l’électrification.

En effet, les constructeurs européens sont confrontés à l’émergence des constructeurs asiatiques, qui érodent leurs marges.

La maîtrise des technologies et les économies d’échelle réalisées sur les marchés asiatiques en font des concurrents redoutables à très court terme.

Et dans le domaine des hybrides et des électriques, véhicules pour particuliers ou VUL, les volumes produits par les constructeurs coréens et surtout chinois leur donnent un avantage majeur.

Du point de vue de l’investisseur

Quels pourraient donc être les conséquences d’une enquête approfondie ?

D’abord, elle pourrait se traduire par des délais additionnels pour une opération déjà décalée par la crise sanitaire.

La fusion était attendue en octobre, elle est désormais espérée au 1er trimestre 2021.

Ensuite, elle peut donner lieu à d’éventuelles concessions qui pourraient-être préjudiciables au secteur, gravement touché par la crise.

Ainsi, les solutions pour limiter les positions « ultra-dominantes » pourraient affaiblir des complémentarités existantes.

Et attention aux remèdes structurels, comme les cessions d’actifs.

Ceux-ci pourraient être d’autant plus coûteux que la crise pèse sur leur valorisation et qu’elles pourraient favoriser la montée en puissance d’acteurs encore très peu présents sur le marché : les concurrents asiatiques.

Malgré les informations liées à l’enquête, les analystes Oddo et Jefferies ont renouvelé leur conseil à l’achat du titre Peugeot, en relevant l’objectif à 19€.

Une bonne nouvelle pour le constructeur français, dont les résultats du Q2 et S1 vont-être déterminants dans les semaines à venir.

Graphique de l'action Peugeot - UT 1h - 08 juin au 19juin 2020
Graphique de l’action Peugeot (UG) en UT 1h, du 08 juin au 19 juin 2020. Depuis l’annonce d’une enquête approfondie sur la fusion PSA / FCA de la BCE, le titre s’est effondré de près de 15%. Les analystes restent optimistes et maintiennent malgré tout leurs recommandations d’achat, avec un objectif de 19€. Le prix au vendredi 19 juin affiche un cours de 13,50€

Bien entendu, la réponse de la commission européenne le 22 octobre prochain, sera particulièrement scrutée.

Si elle s’avérait négative, elle pourrait remettre en question les velléités de relocalisations industrielles en Europe des deux constructeurs, et pourrait initier une pression vendeuse sur les valeurs cotées de la filière automobile européenne.

Clemence CL
- Rédactrice financière
Historienne de formation, et férue d'économie et de géopolitique, j'ai intégré la Communauté d'EnBourse en 2017. Grâce aux formations et à l'accompagnement des coachs de la première édition d'Elite, je me suis lancée véritablement dans le trading. Adepte du swing trading, j'apprécie particulièrement le marché des matières premières et des indices, mais n'hésite pas à saisir les opportunités du marché actions et des cryptos !
Commentaires
COMMENTAIRES
Vous devez être connecté pour écrire un commentaire. Déjà un compte ? Connectez-vous