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Devenir trader indépendant en France : quel statut ?

Une des questions parmi les plus récurrentes lorsqu’un trader souhaite se lancer en tant qu’indépendant reste : quel statut choisir pour devenir trader indépendant ? S’il n’y a pas de réponse toute faite, voici quand même quelques pistes en fonction de votre situation et quelques conseils pour bien démarrer.
Vous êtes étudiant ou travailleur à temps plein:
Être trader indépendant n’est malheureusement pas conciliable avec une activité à temps plein.
Même si avec de l’expérience et de l’organisation vous pourrez réduire le temps nécessaire à quelques heures par jour, elles resteront indispensables.
Dans cette situation, le bon statut pour vous serait plutôt « investisseur indépendant », c’est-à-dire un épargnant actif qui arbitre son capital de manière intelligente à un horizon moyen-long terme.
Dans ce cas, vous n’aurez pas besoin de statut particulier, seulement de déclarer vos plus-values sur votre feuille d’impôts chaque année. Vous pourrez alors payer l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux ou opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire de 30% s’il vous est plus favorable.
Pour éviter un matraquage fiscal trop important, investissez au sein d’un PEA, d’une assurance-vie, ou si le produit choisi ne vous le permet pas, conservez le titre plusieurs années pour profiter d’un abattement progressif.
Vous êtes actif à mi-temps :
C’est la voie la plus confortable pour bien démarrer :
vous avez d’un côté des revenus fixes, et de l’autre une demi-journée de libre pour trader activement, sans risquer le piège de l’obsession à scruter des graphiques 15 heures par jour.
D’un point de vue fiscal, il y aura deux cas possibles :
- Le trading représente un complément de revenus inférieur à votre activité professionnelle.
Dans ce cas vous devrez déclarer vos PV comme un particulier : Votre tranche d’IR + 17,2% de prélèvements sociaux ou l’option pour le prélèvement forfaitaire libération de 30% s’il est plus intéressant.
A priori quel que soit le support financier choisi : actions, CFD, Forex…la taxation est identique.
Sachez cependant que les moins-values nettes réalisées sont reportables et déductibles des gains réalisés sur une période de 10 ans. - Le trading représente le plus gros de votre CA à la fin de l’année, il sera donc imposé comme activité professionnelle principale.
Cela peut se révéler intéressant à condition de bien choisir le type d’entreprise, car votre imposition se fera sous le régime entrepreneur choisi, en déclarant des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Le mieux adapté semble être l’EI, Entreprise individuelle, en statut de profession libérale.
Les charges sociales seront bien présentes mais moins lourdes que l’EURL, (mais vous n’aurez pas d’allocation chômage à l’arrêt de l’activité). Les autres formes de sociétés (SARL, SAS…) peuvent également être envisagées en fonction de vos besoins (volume, plusieurs associés, souplesse des statuts) et objectifs.
L’astuce : déclarez-vous en frais réels pour déduire tous vos investissements (informatique).
Vous êtes sans activité :
Vous pouvez être dans cette situation dans 3 cas principaux :
- retraité
- chômeur / en fin d’études sans avoir encore trouvé de travail
- vous avez pris une année sabbatique pour vous lancer dans le trading.
Il est couramment conseillé de ne prendre aucune décision avant la fin d’une première année de trading actif :
selon les résultats, vous pourrez soit arrêter (si vous êtes en négatif) soit choisir un des deux modes d’imposition décrits dans la partie précédente.
La voie alternative du « fiscal nomad » :
Évidemment, un des avantages de ne pas être lié par un travail ou des études, c’est la possibilité de sortir de France…cela peut être très intéressant d’un point de vue fiscal.
Deux cas possibles :
- Vous vous expatriez : dans ce cas vous serez soumis à l’imposition du pays d’accueil, qui sera presque forcément meilleur qu’en France, cela peut être proche comme la Belgique ou la Suisse, ou plus exotique : Hong Kong, Singapour.. l’exonération y est quasi totale.
- Vous devenez un fiscal nomad : si vous passez moins de 6 mois par an au même endroit, vous n’êtes donc rattaché…à aucun pays d’un point de vue fiscal ! Attention, cette solution est de plus en plus compliquée à mettre en oeuvre. Pour les résidents (ou anciens résidents) fiscaux français notamment, il est conseillé de faire attention à toutes formes d’attaches avec la France (immobilier, société domiciliée, source de revenus ou même boîte postale) qui pourrait amener l’administration fiscale à vous fiscaliser malgré tout.
Évidemment ce n’est pas une solution viable pour toute la vie, mais si vous avez envie d’un peu d’aventure à un moment donné, c’est une véritable expérience de vie.
Un trader indépendant peut-il opter pour le statut auto-entrepreneur ?
Malheureusement le statut d’auto-entrepreneur n’est pas autorisé pour réaliser une activité de trading. En revanche, le statut le plus proche est l’entreprise individuelle (EI).
Toutefois, il s’agit d’une entreprise et non une micro-entreprise, ce qui a de nombreuses répercutions en termes d’imposition, de régime social et de formalités administratives et comptables.
Quel que soit le statut trader indépendant choisi, un accompagnement est essentiel pour réussir
Avec un nombre de traders indépendants plus élevé que jamais, il est donc important de se demander si cette tendance va se poursuivre et si, à l’avenir, le trading deviendra une activité régulièrement pratiquée.
La concurrence deviendra alors de plus en plus forte et les communautés seront incontournables pour mutualiser les connaissances et s’entourer au mieux pour bénéficier de conseils avisés tant sur le plan technique que pratique (statut, formations…).
De plus, certains traders ont du mal à faire du trading depuis chez eux et ont besoin d’une interaction humaine. On peut surmonter cela en envisageant de rejoindre une salle de marchés virtuelle.
Il peut donc se révéler intéressant d’intégrer une communauté de traders indépendants afin d’être accompagné et guidé.
Soumettre ses trades, idées, stratégies ou encore choix de courtier et opportunités d’investissement à un coach ou plus généralement à une communauté de trader, donne l’opportunité de gérer au maximum et au mieux l’apprentissage et la progression.
Ce principe de partage d’opportunités est notamment proposé par la plateforme EnBourse Elite (1ère salle de marché digitale) via ses canaux d’échanges entre trader.
Ainsi, Elite vous donnera accès à de nombreux signaux fournis par des encadrants spécialistes mais aussi à une communauté de trader impliqués et motivés. Vous pourrez alors identifier de nouvelles opportunités, de nouveaux défis ; assister à des coaching, poser vos questions et vous perfectionner à certaines stratégies.
Il existe tellement d’informations qu’il est souvent difficile de savoir par où commencer. C’est là que le fait de faire partie d’une communauté peut se révéler très utile.
L’expatriation est un projet de vie et ne se fait pas sur un coup de tête et surtout pas dans un but purement fiscal.
C’est un choix qui doit être mûrement réfléchi surtout si vous avez une famille, au risque d’y perdre plus que de l’argent …
La règle des 6 mois est une condition nécessaire, mais pas du tout suffisante. Il vous faudra vous séparer de tout ce qui pourrait être considéré comme centre d’intérêt économique par l’administration fiscale (biens immobiliers, y compris votre résidence principale, abonnements, comptes bancaires, …). Il est vivement conseillé de faire appel à un spécialiste du droit fiscal afin de sécuriser se type de démarche et ne pas devoir payer des arriérés d’impôt le jour où vous reposez vos valises en France 😉
Bonjour Christophe, vous avez raison : être accompagné par des professionnels dans cette démarche peut être recommandé.
c’est un en effet un sujet qui est développé dans la formation Rentier Pro : https://www.en-bourse.fr/les-formations/
Bonjour,
Et concernant le statut de trader et la fiscalité avec des prop firm comment cela se passe t’il ?
Lorsqu’on est salarié à mi-temps et que les revenus générés avec une société Prop Firm (exemple FTMO) sont supérieurs au salaire, doit on forcément créer une entreprise individuel même si le temps consacré au trading est inférieur au temps d’activité salariale ?
Merci pour votre retour, sujet tres intéressant..
Bonjour, des nouvelles sur cette question ?
Pas beaucoup d’informations à propos des PROP FIRM.. pas grands chose non plus sur le net
Bonjour Louis, je vous invite à poser la question sur le forum privé de la formation Starter Trading : des encadrants spécialisés pourront développer une réponse, et peut-être vous apporter une aide pour votre situation. Vous pouvez y accéder ici :
https://www.en-bourse.fr/forum/starter-trading/
Bonjour Carenne,
Pour vous apporter une réponse plus précise et complète, je vous invite à poser ces questions dans le forum privé de EnBourse, ici :
👉 https://www.en-bourse.fr/forum/
Des encadrants et d’autres traders en France pourront vous apporter des précisions
Merci, article intéressant, une bonne mise en appétit, Je vais explorer ce sujet de près, encore Merci Sylvain pour avoir rendu tout ça possible sur ces 2 années d’apprentissage, Amitié, Rémy
Bonsoir ,
Merci pour cette article très pertinent , j’aurais une question à ce sujet .
Pour les trader européen particulier le leverage est limité à 1:30 : quand est-il si on deviens un trader independ , peut-on trader avec un leverage plus élevé (ex 1:500) et faut il être declarer en tant que independ pour ouvrir un compte chez un broker ?
Merci d’avance de votre retour .
Bien à vous
Hello Yassin, aucun professionnel ne trade avec des leviers aussi importants, c’est du suicide.
Je vous recommande vraiment de lire ceci pour bien comprendre les risques et pourquoi même un levier de 1:30 ne sera jamais utilisé :
https://www.en-bourse.fr/boursopedia/effet-de-levier/
En revanche, nul besoin d’être un professionnel pour ouvrir un compte chez un courtier.
Bonjour et merci pour cet article tres bien détaillé. J’ai une question : Si les gains (sur le Forex) résultent d’une activité confiée (via un compte PAMM à l’étranger) à des robots traders (donc aucune action de trading de la part du détenteur du compte) et que le montant des gains dépassent très largement les 50 % des revenus, comment l’administration fiscale nous considère t’elle le statut du trader ? Placement à titre personnel ou trader Pro ? Merci par avance de votre retour, J-F
Article très intéressant l’EIRL c’est le début puis après tu cherches autre pays
Bonjour Pierrick, merci pour votre commentaire. En effet, l’EIRL peut être un bon compromis dans de nombreux cas. Ensuite, en fonction des résultats, il peut se révéler nécessaire de chercher d’autres solutions ! N’hésitez pas si vous avez des questions.
Merci pour vos explications qui sont très intéressantes.
Cela permet d’avoir une bonne idée de ce qu’il est possible de faire.
Merci à vous Fabrice.
Si vous avez des questions, nous serons ravis d’y répondre. Écrivez-nous à support@en-bourse.fr 😉