@Patrice47
Je réitère ce que j’ai déjà dit est qu’il est tout simplement scandaleux qu’il n’y ait pas égalité entre les version Mac et Windows de l’ensemble des produits software distribués même si l’écart est beaucoup moins vrai de nos jours. Salut. Patrice
Bonjour Patrice, ce n’est pas à toi que j’adresse cette réponse, qui suis-je pour juger. Mais je rebondis sur l’idée générale de ta dernière phrase comme matière à réflexion et rien de plus. Sois-en convaincu en tout respect.
Pour mieux comprendre les situations actuelles, il est important d’avoir connaissance de l’histoire et de la comprendre.
J’ai fait partie d’une ère où, avec un fer à souder, nous assemblions dans nos garages les premiers kits qui porteront ensuite les noms de Apple puis de MAC. Et en parallèle, toujours à la même époque et toujours dans nos garages, nous trafiquions les cartes IBM et autres circuits électroniques.
Les systèmes d’exploitation (O.S.) dit évolués qui commençait à pointer leur nez avaient tous la même base : l’assembleur et Unix.
Ayant eu l’occasion de collaborer avec la Silicon Valley, j’ai pu assister au travail et à la séparation de ce qui donnera les deux géants : Windows et Apple. Je ne vais pas reprendre l’histoire complète, il est possible de la trouver sur le net sans difficulté.
Mais, pour ne parler que de ces deux O.S., nous sommes dans un business considérable de produits et dérivés propriétaires qui se chiffre en milliards de dollars chaque année.
Qui des traders en action, n’a jamais un jour touché aux actions de Apple ou de Microsoft (Windows) et tous leurs dérivées ?
Cherchez à ce qu’ils soient égaux, … il faut comprendre plusieurs principes dont je ne prendrais que les deux plus accessibles :
- Compiler un programme pour le rendre compatible avec Windows, Mac, Linux ou autres, nécessite des équipements, du personnel, etc, sans oublier qu’il faut tester in situ. Pour les sociétés qui élaborent ces programmes cela nécessitent des budgets conséquents qui ne sont pas forcément rentable selon les O.S. et la politique et les impératifs budgétaires de ces sociétés.
- L’uniformisation engendrerait une rupture du principe de concurrence, tant dans le produit que ses services. N’oublions pas que notre société est basée sur cette concurrence qui commence dès l’apprentissage de la vie : être le meilleur, réussir. Nous avons tous été conditionné à cela. Il est possible de faire autrement, mais tout dans nos gestes et nos pensées est forgé sur ce principe. Dans l’histoire certain système ont tendu vers cet objectif. Tous ont montré leur failles, la répétition d’un système existant sous une autre forme et tous ce sont effondrés ! Ce changement de paradigme total est néanmoins possible mais l’étude de l’inertie social et religieuse montre qu’il faudrait des millénaires, même en réinstaurant le principe de sélection naturel si l’on souhaite rester soft et dans une certaine éthique.
Il est intéressant aussi de noter qu’une grande majorité des gens s’insurge contre la mondialisation tout en désirant fermement une normalisation dans beaucoup de domaine et ne pas à avoir à jeter leur Iphone (c’est un exemple LOL). Paradoxe, décohérence ou caractéristique unique à l’humain dont on ne trouve d’égale nulle part ailleurs dans ce domaine ?
Enfin, les neurosciences nous montrent physiologiquement comment les habitudes sont les mauvaises conseillères qui supplantent en nous la raison et notre capacité à évoluer. Elles parlent ici de l’évolution de l’espèce humaine et non de ses technologies.
Eh, oui changer les habitudes est bien l’acte le plus difficile à mettre en pratique.
J’apprécie beaucoup le cinéma de science fiction sur les questions sociales de l’avenir du monde : Equilibrium, V pour Vendeta, 1984, Fahrenheit 451, Elysium, et j’en passe tant de meilleur : fiction ou vision prémonitoire ?
Et voilà comment une petite phrase me plonge dans des réflexions sur le sens, le passé et l’avenir du monde … Bref ce n’est que moi.
(LOL)
Merci, Patrice cette petite phrase et le petit moment de détente qu’elle m’a procuré.
Wolf.