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#Plan aéro 2020 : le crash d'Airbus est-il inévitable ?

Cabine de pilotage d'un avions
Mis à jour le 06 Juin. 2023 à 20h50

Les conséquences économiques provoquées par la crise du coronavirus sont multisectorielles.

Après avoir abondé un plan de relance pour l’automobile (8 milliards) et proposé une enveloppe de 18 milliards d’€ pour la filière du tourisme, l’État Français se porte aujourd’hui au secours de la filière aéronautique.

A cette occasion, Bercy annonce un soutien de 15 milliards d’€ : élargissement des prêts garantis, soutien capitalistique, commandes anticipées, aide à la recherche et soutien des projets environnementaux et décarbonés.

Stradoji revient sur les enjeux de la sauvegarde de cette industrie pourvoyeuse d’emplois et sur le cas particulier de l’avionneur Airbus.

L’enjeu du secteur aéronautique français

Jusqu’en 2018, la filière aéronautique et spatiale française affichait une croissance continue, s’appuyant notamment sur la solidité de ses exportations.

« La crise sanitaire a mis un coup d’arrêt à la croissance du secteur aéronautique. Nous devons à tout prix éviter un décrochage de notre industrie face à la Chine et aux États-Unis », a déclaré Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances.

Sauver la filière industrielle la plus prestigieuse et exportatrice de France est une nécessité pour notre pays.

Berçy a donc déclaré « l’état d’urgence » au profit du premier contributeur à la balance commerciale française, qui plus est, dans un domaine technologie de pointe.

Tweets du ministre de l'2conomie et des Finances Brune Le Maire - 09juin2020
Tweets du ministre Bruno Le Maire à l’occasion des annonces du Plan de relance au profit de l’industrie aéronautique – #PlanAéro 2020 – Le 09 juin 2020

L’industrie aéronautique a vu son chiffre d’affaires quasiment doubler en dix ans et jusqu’en 2019, elle embauchait 15 000 personnes chaque année.

La construction aéronautique fait travailler directement environ 200 000 personnes, le tiers de l’effectif européen dans ce domaine, essentiellement à Toulouse, en Occitanie et en Ile-de-France.

Aujourd’hui, la moitié de ces emplois est menacée à court terme en raison du plongeon du trafic aérien lié aux mesures de confinement ayant touché la quasi-totalité de la population mondiale.

La vitalité de la filière dépend des chefs de file

En l’espace d’un mois, l’activité du traffic aérien de passagers accuse une chute de près de 40 %, « la pire de l’histoire de l’aviation » d’après l’IATA – Association internationale du transport aérien.

Les pertes des compagnies aériennes imputables à la pandémie de coronavirus devraient s’élever à 74,6 milliards d’€ cette année, à 15,8 milliards en 2021.

Un retour à la normale n’est pas attendu avant 2023…

C’est la raison pour laquelle les commandes passées par les compagnies aériennes sont en chute libre, impactant les avionneurs et leurs sous-traitants.

Les géants régnant sur l’écosystème Airbus, Safran, Thalès, sont en grande difficulté.

Ce qui provoque des répercussions en cascade sur toute la filière.

Les fournisseurs sont de taille modeste, et des centaines d’entreprises sont concernées.

Elles dépendent principalement de ces puissants donneurs d’ordre et leurs trésoreries risquent de ne pas survivre à cette période de crise économique.

Le marché aéronautique étant composé aux deux tiers par les ventes d’avions commerciaux, la santé financière d’Airbus, impactée par les amendes américaines en 2019, est particulièrement scrutée

Le constructeur débourse chaque année 5 millions d’€ auprès de ses sous-traitants, et emploie 25% des effectifs de la filière (47 000 salariés).

Les difficultés depuis février dernier s’accumulent, et le courrier adressé aux salariés fin avril par Guillaume Faury, PDG d’Airbus a particulièrement inquiété les acteurs de la filière.

Il notifie que le groupe « perd de l’argent à une vitesse inédite » et souligne que « la survie d’Airbus [est] en jeu si nous n’agissions pas maintenant ».

Des résultats en berne et des prévisions attentistes

Pourtant, Airbus a suffisamment de trésorerie pour survivre et n’a pas sollicité l’aide de l’État.

L’entreprise contribue même, dans le cadre du plan de relance, aux côtés de Safran, Dassault et Thalès, à un fonds d’investissement de 500 millions d’€ qui vise « à renforcer la trésorerie des PME et ETI fragilisées, améliorer leur compétitivité et accompagner la consolidation du secteur ».

L’entreprise a en revanche réduit d’un tiers ses cadences de production, et a fourni quelques informations sur l’impact de la conjoncture sur ses activités :

– le rythme de ses livraisons reste inférieur au rythme de production
– les commandes stagnent : aucune commande en février, 60 en mars, seulement 9 en avril
– le groupe n’a enregistré aucune annulation, ni de commandes en mai, et a procédé à 24 livraisons
– Un an plus tôt, en mai 2019, les livraisons atteignaient 81 avions
– Le groupe prévoit d’assurer 518 à 614 livraisons en 2020, soit 60 à 70% des livraisons prévues initialement.

Selon l’agence de notations S&P Global Ratings, le chiffre d’affaires d’Airbus devrait chuter de 30 % en 2020, par rapport à 2019.

Une chute affectant principalement l’activité « avions commerciaux » qui génère près de 78 % de son chiffre d’affaires, et qui subit les conséquences économiques de la crise sanitaire.

Un titre qui résiste malgré les difficultés conjoncturelles

Le titre Airbus a été profondément impacté par les craintes des investisseurs depuis le début d’année.

Le cours de l’action est passé d’un plus haut en 2020 de 140€ à moins de 50€ mi-mai dernier.

Une chute de plus de 60%

Mais le constructeur aéronautique a vu sa valeur boursière repartir à la hausse, pour gagner près de 37% en un mois.

Les mesures de déconfinement entreprises dans plusieurs régions du monde, notamment en Asie et en Europe, ont ranimé l’optimisme des marchés.

Et les ventes de l’entreprise se poursuivent malgré le contexte de crise : 299 ventes nettes sur les quatre premiers mois de 2020 contre un déficit de 255 unités pour Boeing !

Le cours du titre Airbus a donc suivi la hausse globale des indices, et a profité de la recommandation d’achat de Goldman Sachs, qui a remonté son objectif de cours à 84 euros.

Graphique du titre Airbus - Ut Daily - juin 2020
Graphique d’Airbus, en UT daily, du 1er janvier AU 09 juin2020. La valeur affiche une baisse de 37% depuis le début d’année, confirmant la méfiance des investisseurs dans le secteur, particulièrement impacté par les conséquences du coronavirus

Pourtant, à la veille et le jour de la présentation du Plan de relance, le titre a fait l’objet de dégagements après le fort rebond de ces dernières semaines.

Airbus accusait même la plus forte baisse du CAC 40 à la mi-séance du mardi 9 juin 2020 et a terminé la séance en baisse de 7,75%, à 75,57 €..

Les valeurs du secteur aéronautique et spatial sont arrivées en tête des plus fortes baisse du SRD et du SBF 120.

La relance du secteur est encore loin d’être encore une réalité et n’est pas encore actée sur les marchés boursiers !

Clemence CL
- Rédactrice financière
Historienne de formation, et férue d'économie et de géopolitique, j'ai intégré la Communauté d'EnBourse en 2017. Grâce aux formations et à l'accompagnement des coachs de la première édition d'Elite, je me suis lancée véritablement dans le trading. Adepte du swing trading, j'apprécie particulièrement le marché des matières premières et des indices, mais n'hésite pas à saisir les opportunités du marché actions et des cryptos !
Commentaires
2 COMMENTAIRES
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Mataki
11 juin 2020 12:57

Bonjour Clémence et merci pour cet article très clair et complet. Je souhaite partager quelques idées et réflexions qui pourront peut être alimenter nos réflexions stratégiques d’investissement…ou pas 🙂 1ère idée : le prix n’est pas la valeur. Sous un angle stratégique post-covid, posons nous la question de la valeur de l’aérien pour la suite des aventures des Etres humains… Quel sens donner au déplacement aérien ? Oui, on va voir les grand-parents qui vivent à l’autre bout de la France ; oui on rêve d’aller voir en vrai le Machu Pichu…Va t on vouloir partir en week end à l’autre bout de l’Europe régulièrement et continuer à ne rien vouloir payer (ou presque) ? Le même raisonnement s’applique aux acteurs d’entreprises : les comportements ont été modifiés et on s’habitue à Zoom et autres visioconf pour faire du business…Et cela fait émerger chez chacun le sentiment écologique, durable (« à quoi bon payer mon staff des places en business et les envoyer à Tokyo alors qu’on peut conclure la négo en ligne ?? »)…d’où une demande plutôt faible, sur le moyen-long terme. Tout est question d’échelle, ceci dit. En effet,, on aura encore et toujours besoin d’avions de ligne (avant de voyager dans l’espace en orbite proche, cf Elon Musk). Pour en revenir à mon propos initial : quelle sera la valeur émergente de l’aérien ? Eh bien, il suffit de regarder l’industrie automobile ou énergétique qui ont commencé à basculer leur business model vers les services : ENGIE nous fait économiser des Watts alors que c’était l’opérateur historique par excellence industrielle ( les « negawatts au lieu des megawatts » formule d’Isabelle Kocher, ex DG), et chez Peugeot on nous vend des crédits conso en LOA (location avec option d’achat) . L’aérien va muter naturellement vers les services (expérience forte en gestion du risque, management des opérations en environnement dynamique, prises de décision tactiques, systèmes de management de la sécurité) et la croissance industrielle pure restera faible. De là, pour terminer mon point, il suffira donc pour les investisseurs, dans le futur, de regarder les annonces successives de pivot d’Airbus (par exemple, Airbus Training se développant en Asie du Sud Est pour former les opérateurs, dont les pilotes) qui ne sera plus uniquement qu’un avionneur + surveiller à + court terme le pivot sur le durable avec des ruptures R&D concernant le carburant (biofuel, hydrogène, etc).