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(d’une valeur de 250€)Conflit Ukraine-Russie : vers un krach boursier en 2022 ?
Alors que la tension monte très fortement en Ukraine et que la Russie a enclenché des opérations militaires, les marchés boursiers dévissent complètement. Vers un krach de grande ampleur en 2022 ?
Chute des cours boursiers : vers une descente aux enfers ?
Depuis plusieurs semaines déjà, le ton monte entre la Russie et les Etats-Unis au sujet de la position stratégique de l’Ukraine. Les marchés boursiers en font les frais avec une baisse généralisée des principaux indices de -15% à -20% depuis début janvier.
Continuant dans cette escalade de la tension, Vladimir Poutine a annoncé officiellement cette nuit qu’une opération militaire en Ukraine était en cours. Cette information a littéralement fait saigner les marchés aujourd’hui. Quasiment toutes les classes d’actifs sont touchées.
Les indices ont déjà perdu de -3% à -5% sur la séance, entraînant avec eux une panique sur les actions. Le bitcoin et l’ensemble des cryptos ne sont pas épargnés avec un recul de 5 à 10% depuis le début de la journée.
Sans parler du rouble russe qui accuse une baisse de 6% à 10% par rapport au dollar sur la seule journée d’aujourd’hui. Lui qui a déjà perdu 92% de sa valeur face au dollar depuis le début du XXIème siècle.
Faut-il s’attendre à un krach boursier en 2022 ?
Tout d’abord il convient de clarifier le terme souvent galvaudé de krach boursier. Ce qu’on nomme un krach boursier est un décrochage violent et rapide de la valeur d’un actif.
En observant l’histoire on constate que la plupart des événements étant jugés à postériori comme des krach boursiers entraîne une baisse de 30% à 60% en moyenne.
Pour le moment, comme nous l’avons vu nous n’y sommes pas encore avec une baisse de « seulement » 15% à 20% depuis les plus hauts.
Ensuite, il faut bien garder en tête que tous les krach n’ont pas forcément le même comportement. En comparant celui de 2008 et celui de 2020 on voit que le premier s’est étalé sur un an et demi de manière plus progressive tandis que le second a duré un mois et demi.
Ainsi, plutôt que de savoir si nous sommes à l’orée d’un krach boursier, mieux vaut savoir comment réagir dans ce contexte anxiogène.
Comment protéger son argent en cas de krach boursier ?
La première et la seule recommandation que je ferai, s’il ne fallait en garder qu’une, c’est de ne pas paniquer. Agir dans la précipitation en bourse est TOUJOURS le meilleur moyen de perdre de l’argent. Il ne faut surtout pas chercher à vendre à tout prix alors que le marché a déjà chuté de -15%.
En fait, il faut plutôt considérer ces crises comme d’incroyables opportunités. C’est dans ces moments là que l’argent change de main et il faut savoir le saisir.
Evidemment pour cela il faut avoir une stratégie prévue à l’avance et ne pas se réveiller au dernier moment quand on est en plein milieu de la panique. C’est pour cela que le meilleur investissement reste toujours de se former pour être préparé à ce genre de scénario.
Une citation souvent associée à la famille Rothschild illustre très bien la mentalité qu’il faut avoir en période de crise :
Cela fait bien sûr référence à l’investissement immobilier, mais l’analogie est vraie aussi pour la bourse : c’est quand tout le monde panique et vend qu’il est intéressant d’acheter.
Une autre façon de se protéger bien connue est de posséder de l’or. En effet, l’or est un actif refuge et il est souvent le dernier actif qu’on vient à garder lorsque le monde est au plus mal. D’ailleurs, le cours de l’or rebondit actuellement de près de +8% depuis le début du mois.
Un dernier point à aborder : le cas de Bitcoin. Annoncé comme une valeur refuge comparable à l’or il encaisse pourtant des pertes très importantes à chaque fois que le marché des actions recule fortement.
Cela est dû au fait qu’il est encore jugé par beaucoup d’intervenants comme un actif à risque spéculatif. Donc dès que les actifs dits risqués comme les actions dévissent il suit logiquement le même chemin.
Pour autant, à mesure qu’il se démocratise et que les investisseurs comprennent réellement son utilité, il pourrait se décorréler des marchés actions et opérer davantage comme valeur refuge.
Et surtout point primordial : il est décentralisé et incensurable, deux mots qui prennent tout leur sens dans le contexte actuel quand on voit les blocages de comptes bancaires au Canada ou en Ukraine récemment.
Rester maître de son pouvoir monétaire ne doit pas être une option mais une liberté primordiale pour chaque individu. A ce jour Bitcoin est la seule garantie viable face à des gouvernements toujours plus avides de pouvoir et de contrôle.
