
Investir dans les crypto-monnaies peut être risqué, en particulier lorsque des rumeurs ou de mauvaises…
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Déjà un compte ? Connectez-vous iciEn septembre 2008, la banque américaine Lehman Brothers fait faillite, plombée par des crédits immobiliers hypothécaires, les « subprimes », destinés aux ménages américains modestes.
Les bourses mondiales plongent, le monde entier entre dans une grave crise économique dite de la « Grande Récession », comparée à la grande dépression de 1929.
Les séquelles de cette crise des subprimes se font encore sentir aujourd’hui, de nombreux pays n’ayant toujours pas retrouvé leur niveau de richesse d’avant la crise.
Pour répondre à la promesse de Bill Clinton de faire des États-Unis un pays de propriétaire, les « subprimes » ont largement été popularisés à partir des années 2000.
Alors que les emprunteurs traditionnels sont dits « prime » en raison des garanties qu’ils apportent, les ménages modestes ou précaires, peu solvables, sont eux appelés « subprime » car ils ne remplissent pas les conditions pour souscrire un emprunt immobilier classique.
Les emprunts qu’ils contractent sont gagés sur la valeur de leur bien immobilier (une hypothèque), qu’ils espèrent voir grimper.
Les crédits des « subprime » sont donc un mécanisme financier qui donne un accès facilité au crédit, asservi d’une surprime liée au risque.. Leurs taux d'intérêt sont fixes à la souscription, et deviennent variables au bout de deux ans.
Dans un contexte de taux très bas et de liquidités abondantes, l’engouement pour ces « subprimes » est réel : ils représentent 13% des prêts immobiliers en 2007 contre 2,4% en 1998.
Afin d’augmenter leur rendement, les banques se livrent à ce qu’on appelle la « titrisation » des dettes subprimes.
Ces dernières sont transformées en titres, sorte d’obligations, qui sont ensuite intégrées dans des produits financiers.
Ces nouveaux instruments financiers sont considérés comme « fiables » par les agences de notation, dont le rôle est de mesurer le risque liés au remboursement des dettes. Un AAA – la meilleure note, leur est même décerné.
Mais en 2006 et 2007, la Réserve fédérale américaine (FED) augmente fortement ses taux directeurs.
Les ménages peu solvables qui avaient contracté des crédits « subprimes » à taux variable voient leurs mensualités croître de façon exponentielle et leur dette s’alourdir.
Incapables d’honorer leurs engagements, ils n’ont d’autre choix que de mettre en vente leur maison pour rembourser leur dette.
De très nombreux ménages se retrouvant dans la même situation ; la pléthore de biens immobiliers entraîne une crise et un effondrement des prix.
Devant l’impossibilité de rembourser leurs dettes, les saisies et des faillites en cascade se multiplient.
Et par voie de conséquence, les instruments financiers basés sur les titres de subprimes, affublés de la note AAA, se retrouvent sans valeur. Les banques subissent de plein fouet la dévalorisation des actifs adossés à ces prêts immobiliers et sont dans l’obligation d’intégrer ces pertes potentielles à leurs bilans. Les fonds propres des banques se réduisent dangeureusement.
Et parallèlement, à cette période, les stratégies des banques centrales en Europe et aux États-Unis s’opposent. La BCE remonte fortement ses taux, alors que la FED les baisse pour stopper l’hémorragie de la crise immobilière, bancaire et sociale.
Par conséquent, le dollar dégringole alors que l’euro s’apprécie.
Face à la faiblesse du dollar (1€ pour 1,60 $) et en raison des incertitudes régnant sur les marchés boursiers, les investisseurs se replient vers d’autres valeurs « refuges » : l’or et l’ensemble des matières premières, dont le pétrole qui voit ses cours s’envoler à plus de 150$ le baril.
Tous ces événements cassent la croissance, et entraînent la zone euro dans une récession dès le 2ème trimestre 2008.
Le pire reste à venir. En septembre 2008, la faillite de la quatrième banque d’affaires américaine, Lehman Brothers, championne des produits subprimes devenus toxiques, va provoquer une panique généralisée du monde de la finance.
Les banques restreignent l’accès au crédit, ce qui se répercute sur l’économie réelle : les ménages réduisent leur consommation et les entreprises ont plus de difficultés à investir. Le chômage augmente…
La crise financière se transforme en crise économique et sociale. Les risques d’effondrement du système financier mondial, appelé faillite « systémique » sont de plus en plus prégnants.
Les marchés boursiers s’écroulent. Le 9 mars 2009, les principaux indices boursiers touchent des plus bas : le Dow Jones (~6300 points) et le CAC 40 (~2500 points) ont perdu en 18 mois près de 55% de leur valeur respective.
Graphique du CAC 40 :
Pour permettre à l’économie mondiale de se reprendre, les États lancent dès la mi-2009, un large plan de relance budgétaire de plus de 5 000 milliards de dollars à l’échelle de la planète (politique du Quantitative easing) :
Et parallèlement :
La majorité des pays ont finalement été affectés par la crise américaine issue des crédits toxiques.
Pourtant, seuls des ménages américains avaient contracté des prêts immobiliers « subprimes » octroyés par des établissements bancaires principalement américains.
Mais par le biais de la titrisation, les subprimes n’étaient pas seulement détenus par des établissements financiers américains. Les banques européennes ont notamment investi dans ces placements notés AAA.
Á titre d’exemple, en France, la BNP Paribas a annoncé en août 2008 avoir gelé trois fonds composés de titres adossés aux subprimes, pour un montant de 2 milliards d’euros.
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