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Déjà un compte ? Connectez-vous iciLe projet Ren est un protocole sans permission dont l’objectif est d’assurer l’interopérabilité et la liquidité entre différentes blockchains. Il se définit souvent comme un plug-in pouvant s’appliquer sur toutes les applications de la DeFi, le tout basé sur Ethereum.
Le protocole se base sur sa machine virtuelle baptisée RenVM et conserve les principes fondamentaux de la blockchain : décentralisation, sécurisation, rapidité et confidentialité. Ren rend cela possible en passant par la tokenisation des actifs qu’il supporte.
L’idée principale de Ren se résume dans son slogan : « Transférer n’importe quel jeton entre n’importe quelle blockchain ». Ren offre ainsi une liquidité inter-chain et permet à ses utilisateurs d’utiliser du BTC ou encore du ZEC sur n’importe quelle application DeFi sans avoir à acheter des jetons spécifiques.
Le REN est son token natif et est considéré comme un jeton de travail.
Contrairement à de nombreuses cryptomonnaies qui détiennent différents rôles, le REN ne possède qu’une seule et unique fonction. En effet, c’est celle d’obtenir le droit d’exploiter un Darknode.
La société Ren, fondatrice du protocole du même nom, a vu le jour à la fin de l’année 2017. Le protocole Ren, quant à lui, a été officiellement lancé en février 2018 par son fondateur Taiyang Zhang. C’est à cette période que Ren a recours à une ICO. Cette offre lui a permis de récolter près de 34 millions de dollars en 24h.
Ce financement a favorisé la construction de la structure du réseau RenVM (machine virtuelle). En mai 2020, la première version du réseau principal était en ligne supportant trois cryptomonnaies, à savoir : Bitcoin, ZCash, et Bitcoin Cash.
L’offre maximale est fixée à 1 milliard de jeton.
Initialement, le jeton n’a pas une vocation spéculative. En revanche, il est utilisé dans le fonctionnement du réseau.
En effet, pour exécuter un Darknode, il est nécessaire de mettre en garantie un minimum de 100 000 REN. Cette garantie est élevée mais elle a pour but d’empêcher des personnes malveillantes de submerger le réseau avec des Darknodes qui se comportent mal.
Le nombre maximum de Darknodes est donc limité à 10 000. Ce chiffre ne peut être dépassé. L’offre de jeton REN étant fixée à 1 milliard et la mise en garantie étant de 100 000 REN pour chaque Darknodes.
Le protocole Ren agit donc comme un pont entre les blockchain.
Sa structure repose en grande partie sur l’utilisation de Darknodes (nœuds noir en français). Ces derniers, composés d’une multitude de nœuds, forment un réseau mondial où chaque nœud noir peut communiquer avec les autres.
Ces derniers jouent deux rôles principaux.
Le premier est d’exécuter les smart contracts du dit réseau. Le second est de fournir une bande passante, un espace de stockage et une puissance nécessaire pour permettre à RenVM de fonctionner.
Pour se faire, les Darknodes doivent exécuter un algorithme de calcul multipartite unique (sMPC), appelé zk-COMPUTE. Ce dernier permet d’assurer un autre aspect souhaité par Ren : la confidentialité.
En effet, cet algorithme utilisé avec le test de ZK-snarks garantie la sécurité mais également la confidentialité des informations transitant par les Darknodes.
Le réseau étant étendu, un haut débit est nécessaire pour assurer la communication entre les Darknodes et ainsi son fonctionnement. Pour cela, zk-COMPUTE est couplé au consensus appelé Hyperdrive.
Ce consensus est similaire au consensus byzantin tolérant aux pannes et est basé sur Tendermint. Il permet aux grands réseaux d’interagir en toute sécurité. Cela assure la rapidité mais également l’évolutivité du réseau.
En fournissant cette puissance de calcul, les Darknodes sont récompensés des frais de chaque échange inter-chain effectué.
Le RenVM est une machine virtuelle, assimilable à un logiciel, dupliquée sur chaque Darknode. Sa fonction première est assimilable à un dépositaire virtuel décentralisé.
C’est cette machine virtuelle qui est responsable de la tokénisation des actifs sous la forme d’un jeton ERC-20. Ainsi, Ren représente au rapport 1:1 le BTC en renBTC. Cette représentation peut être utilisé dans l’écosystème DeFi sans restriction.
Contrairement à wBTC bloqué par BitGo par exemple, RenVM est totalement décentralisé et tend à être une alternative non-restrictive. C’est d’ailleurs pour cela que le projet est très attractif.
L’objectif de Ren est de simplifier l’accès à l’écosystème de la DeFi aux utilisateurs de cryptomonnaies. C’est pourquoi son jeton n’a pas pour vocation d’être utilisé comme moyen de paiement contrairement à Bitcoin.
En revanche, le projet vise à fournir une expérience utilisateur inter-chaîne native permettant une interopérabilité transparente et totalement décentralisée.
Le projet offre un avantage considérable pour les projets DeFi quoi souhaitent obtenir plus de liquidité et attirer les détenteurs de tous les types de jetons (que ce soit BTC, ETH ou autre).
En outre, l’écosystème Ren tend à se développer sur de multiples devises. En effet, lorsque le réseau principal a été lancé, supportant à l’époque BTC, BCH et ZEC, son fondateur a exprimé le souhait que toute devise puisse être intégrée au protocole. Un des dirigeants avait même évoqué les altcoins mais aussi les devises numériques comme le e-Yuan, la devise numérique officielle chinoise.
Enfin, peu après le lancement de RenVM, Ren a lancé la Ren Alliance. Ce groupement, qui compte plusieurs acteurs notoires de la DeFi, a pour objectif de développer la notoriété de RenVM. A terme, le groupement espère l’adoption massive du protocole sur les plateformes.
Il est le fondateur du projet Ren. Passionné de cryptomonnaie, il a créé le fond spéculatif Virgil Capital. Avec Jaz Gulati, il est également à l’origine de la start-up Neucode spécialisée dans le développement de logiciels qui a vu le jour en 2014.
Burgess est le COO de Ren. Après une formation axée dans le domaine de la finance et de l’économie, il s’est engagé dans la cryptomonnaie et notamment le projet Ren. Son objectif assumé est de développer le marché en faisant pression sur les politiques.
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