
Le KYC (Know Your Customer) est un aspect incontournable du monde des cryptomonnaies. Il implique…
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Déjà un compte ? Connectez-vous iciCelo est une blockchain qui cherche à faciliter au maximum l’expérience utilisateur afin de démocratiser l’accès aux cryptomonnaies pour le grand public.
Celo est une blockchain de layer 1 qui possède donc sa propre infrastructure. Son objectif est simple : démocratiser l’accès aux blockchains et aux cryptomonnaies.
Pour se faire, les équipes du projet ont décidé d’intégrer directement leur blockchain et sa technologie dans le quotidien de ses utilisateurs : leur smartphone.
En effet, les dirigeants de Celo sont partis du constat que désormais une immense majorité de personnes possèdent un smartphone. Plus de 5 milliards d’individus utiliseraient un smartphone, soit 2/3 de la population mondiale.
D’un autre côté, l’adoption des cryptos est plus lente et estimée aujourd’hui autour des 100 millions d’utilisateurs.
De plus, beaucoup de populations n’ayant pas accès aux services bancaires ont tout de même des smartphones à leur disposition. Ce sont ainsi ces populations dé bancarisées qui pourraient les premières saisir la puissance d’une offre telle que celle de Celo.
En entremêlant les deux, Celo espère justement accélérer grandement la démocratisation des cryptomonnaies et participer à la croissance de l’écosystème crypto dans son ensemble.
Le projet propose une solution de paiement mobile connectée à son réseau afin de rendre les transactions rapides, peu chères et décentralisées.
En plus de cela, la blockchain Celo se concentre également sur l’émission de stablecoins algorithmiques tels que le cUSD, le cEUR ou encore le cREAL.
Le projet Celo est développé par la start up cLabs depuis 2018. La première levée de fonds privée de la blockchain est d’ailleurs effectuée en juin 2018. Celle-ci permet de récolter 6,5 millions $ pour amorcer le projet.
Puis un deuxième tour de table auprès d’acteurs privés est initié en février 2019. Comptant des mastodontes du secteur comme Coinbase Ventures ou Capital Polychain, cette nouvelle levée de fonds offre 30 millions de plus à l’équipe de Celo pour se développer.
D’ailleurs, ce n’est que quelques mois plus tard, en juillet 2019, que le premier testnet du réseau est lancé.
La vente publique n’a quant à elle lieu que plus tard : au printemps 2020. C’est à partir de ce moment là que les investisseurs particuliers peuvent passer par Coinlist pour pouvoir se procurer leurs premiers tokens CELO.
Cette ICO rapporte au projet la somme de 10 millions $. Dans le même temps, le réseau final est officiellement lancé le 22 avril 2020.
La Celo Foundation, une organisation à but non lucratif, est créée dans la foulée afin de soutenir la croissance du projet.
Au total ce sont 1 milliard de tokens CELO qui devraient constitués l’offre maximale d’ici 2050. Au lancement, 600 millions des tokens étaient déjà créés.
Les 400 millions restant seront distribués aux validateurs selon un calendrier d’approvisionnement qui s’étend jusqu’en 2050.
De leur côté, les 600 millions émis initialement ont été répartis de la manière suivante :
Le token CELO possède 3 rôles essentiels dans son écosystème :
Lors de cette phase une adresse multi signatures de 9 individus est désignée par la Celo Foundation pour voter pour ou contre la proposition.
Trois votes en faveur suffisent à approuver la demande. Puis vient une dernière phase, celle du référendum, où la communauté est invitée à voter oui ou non, chacun pesant en fonction de son nombre de tokens stakés.
La blockchain Celo utilise une preuve d'enjeu classique (PoS) avec délégation de jetons pour participer à l’élaboration d’un consensus.
Ce consensus est gouverné par des groupes de validateurs au nombre de 5 maximum dans chaque groupe. Ceux-ci sont élus quotidiennement par les détenteurs de tokens CELO.
Mais là où Celo se démarque véritablement de ses concurrents c’est par la simplification de son utilisation sur smartphone.
En effet, il est possible, via l’application wallet crypto Valora, d’envoyer des fonds directement vers un contact de son smartphone au lieu d’utiliser une adresse publique crypto.
En fait, les clés privées et publiques de l’utilisateur sont générées de manière classique. Ensuite l’utilisateur choisit s’il veut enregistrer sa clé publique dans une base de données publique afin de l’associer à son numéro de téléphone.
C’est une base de données décentralisée dont les données sont chiffrées afin que les adresses et numéros de téléphones ne soient pas facilement récupérables par un individu malveillant.
Une autre particularité de la blockchain Celo c’est qu’elle renferme ses propres stablecoins algorithmiques : les cUSD. Ils fonctionnent avec une offre élastique qui s’adapte avec la fluctuation du nombre de tokens CELO en circulation, à l’image du tristement célèbre UST sur Terra et son pendant le LUNA.
Mais contrairement à son homologue, le cUSD n’utilise pas que des CELO pour assurer sa stabilité. Il possède en effet une réserve de secours composé essentiellement de BTC, ETH, CELO, USDC et DAI. Cette réserve est mise à jour régulièrement et disponible publiquement ICI.
De plus, contrairement au fonctionnement de la plupart des stablcoins algorithmiques, les tokens CELO ne sont pas brûlés quand de nouveaux cUSD sont émis. Ils sont simplement ajoutés à la réserve et sont donc exclus de l’offre en circulation jusqu’à ce que la demande en cUSD se contracte à nouveau.
Le plus gros atout de Celo, et ce qui fait sa force, c’est sa volonté de rendre facile l’utilisation de sa blockchain auprès du grand public. En effet, le fait de simplifier une adresse publique en l’associant à un simple numéro de téléphone rend l’envoi de cryptos beaucoup plus abordable pour une personne lambda.
S’échanger des cryptos devient alors aussi simple que d’envoyer un SMS et c’est cette facilité d’usage qui manque pour le moment aux cryptos pour vraiment se démocratiser de manière exponentielle.
Une autre très grande force de Celo réside dans le fait qu’elle soit une blockchain EVM compatible. Elle est donc très facilement interopérable avec les DApps ou les autres blockchains liées à Ethereum.
Or on sait qu’aujourd’hui Ethereum est le maître incontestable des cas d’usage blockchain. Que ce soit dans l’écosystème DeFi ou dans les NFT, la grande majorité de la valeur qui transite sur les réseaux passe par Ethereum.
C’est donc un atout non négligeable pour une blockchain d’être capable de communiquer facilement avec Ethereum.
Dernier point à relever sur Celo : son système de staking est particulièrement performant lorsque il s’agit de retirer ses tokens. En effet, la période d’unstaking, c’est-à-dire le temps nécessaire pour pouvoir récupérer ses jetons stakés, est de seulement 3 jours.
Une période relativement courte pour les habitués du Proof of Stake, plutôt habitués à des durées d’unstaking d’une à deux semaines.
C’est un avantage certain de pouvoir disposer plus rapidement de ses CELO, cela en fait un token plus liquide que la plupart de ses homologues.
L’équipe fondatrice du projet est composée de divers profils très talentueux. La plupart au étudié au MIT, à Stanford ou encore à Harvard. Ils ont travaillé pour de très grandes firmes internationales comme Google, Square, Visa ou même Bank of America.
Il est le cofondateur de cLabs et le président de la Celo Foundation.
Il est lauréat d’un MBA en entreprenariat et innovation acquis à l’Institut des Technologies du Massachusetts. Il possède également un diplôme de la célèbre université de Stanford.
Lui aussi cofondateur de l’entreprise cLabs, il en est devenu le directeur de la technologie (CTO).
Il a fait ses études au même moment que Rene Reinsberg à l’Institut des Technologies du Massachusetts après avoir déjà étudié à l’université de Toronto dans le domaine de l’ingénierie informatique.
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